Des voyages luxueux aux conséquences désastreuses. Alors que l’Antarctique attire de plus en plus de visiteurs désireux d’admirer ses paysages immaculés, une nouvelle étude du Figaro révèle une vérité glaçante : le tourisme contribue directement à la fonte des glaces.
Le paradoxe est saisissant : les voyageurs, en cherchant à découvrir ce sanctuaire de la nature, y laissent une empreinte qui accélère sa destruction. Le principal coupable est le carbone noir (suie) issu des pots d’échappement des navires de croisière. Cette pollution se dépose sur la neige et la glace, les assombrissant et les faisant absorber davantage de chaleur du soleil.
Les chiffres sont alarmants : selon des scientifiques, l’activité d’un seul touriste pourrait accélérer la fonte d’environ 100 tonnes de neige.
Le tourisme ne se contente pas d’ajouter une couche de pollution. Les allers-retours des bateaux, le bruit et le passage des visiteurs ont un impact local sur les écosystèmes fragiles, amplifiant le phénomène global de réchauffement.
L’article met en lumière un dilemme de notre époque : comment préserver des lieux exceptionnels quand le simple fait d’y aller pour les admirer menace leur existence même ?
